A moment où des mots et des maux brisent les liens entre l’entreprise et ses salariés, une certaine méfiance s’installe. Il revient aux responsables de ressources humaines de redonner confiance à chaque employé. Il n’y a pas une méthode mais juste quelques principes à adapter en fonction de sa population : effectifs, caractéristiques, évolutions.
Etre responsable des ressources humaines est loin d’être un métier où l’on se promène comme sur un fleuve tranquille. Du chef du personnel à la gestion des ressources humaines en passant par la gestion des relations humaines, il n’y a qu’un dénominateur commun l’humain. En effet, le recrutement, la formation, le management, la gestion du personnel, des carrières, de l’hygiène et de la santé du personnel sont autant de champs de compétences, de dossiers et de chantiers qui incombent aux responsables RH. Qu’on se le dise, c’est une aventure humaine !

En période de crise tout comme en temps de prospérité, la direction des ressources humaines doit booster ses partenaires. Ces derniers sont des individus, des personnalités qui s’inscrivent et évoluent dans l’environnement de travail. En somme, l’homme n’est pas juste une donnée quantitative. Devant une équipe démotivée, il est très facile d’apporter une réponse financière. Sollicité la caisse en temps de crise consiste à creuser une tombe et non à booster les salariés. Or, ces derniers ont besoin d’être écoutés et informés, et surtout d’échanger avec leur direction. Ils ont surtout besoin de savoir que l’entreprise a confiance en ses collaborateurs. Sachant que chaque entreprise a son fonctionnement et sa culture, il va falloir y mettre l’art et la manière.

Droit à l’erreur
En fait, il convient de «  pratiquer le droit à l’erreur » affirme Catherine Thibaux, directrice du cabinet de conseil et de coaching : Inter-Venir « Nous en parlons beaucoup mais nous le pratiquons pas dans nos cultures à la française où l’excellence est la valeur clef. » poursuit-elle. Ce type de management néglige le besoin de reconnaissance qui lorsqu’il est pris en compte re-booste une équipe. Le bon manager doit être en mesure de se remettre en cause. « Nous pouvons imaginer par exemple que dans chaque entretien d’évaluation de fin d’année, le collaborateur doive répondre à la question suivante : « quel a été votre plus grand échec cette année et qu’est-ce que cela vous a appris ? Ainsi, nous accueillons comme une preuve de maturité, d’humilité et d’envie d’apprendre cet exercice ».

Communiquer autrement
Pour motiver les partenaires, il convient de communiquer régulièrement avec les équipes. Il ne s’agit pas développer des abcès de réunionites aiguës  Les managers, les responsables RH n’ont pas besoin d’évoquer la crise à la moindre de leurs interventions. Les médias s’en chargent assez bien déjà. Il est plus profitable de donner confiance à l’équipe en mettant en valeur les qualités de tout un chacun.

Sans tomber dans la complaisance
Etre à l’écoute de ses partenaires ne signifie pas tomber dans la complaisance en passant aux caprices des uns et des autres. L’entreprise n’a pas besoin de papa poule mais des managers. Il y a des moments où il faut recadrer le personnel. Toutefois, il convient d’user de tact et d’être vigilent dans cet exercice. En clair, il est vital d’éviter les traitements de faveur qui pourraient être interpréter comme une injustice par les autres. Dès qu’il existe une suspicion, cela influe sur la motivation des salariés et ravive les velléités, embryons de mouvement sociaux néfastes pour le climat social.

Définir un projet
Les partenaires sociaux ont besoins d’avoir une vision de la politique RH, ne serait-ce que les grandes lignes. Ils ont besoins de savoir qu’il y a un capitaine à bord du navire. Dans le même temps, les managers définiront des objectifs concrets et individuels aux partenaires. Si chacun maîtrise les tenants et les aboutissants de sa mission, le projet ne peut que s’appliquer et impliquer davantage le personnel.

Susciter l’émulation
Le management participe à l’émulation et à la cohésion sociale. La crise n’est pas un frein mais un moteur. Cette pensée est loin d’être une utopie. Trop souvent la finance dicte au management sa conduite au mépris de l’humain. L’argent est peut-être le nerf de la guerre. Toutefois, ce sont les hommes et des femmes qui font fonctionner l’entreprise.

P. S
 
Nouvelle années est souvent synonymes de nouvelles résolutions. Chaque année, le même refrain. Acquérir de nouvelles compétences pour les uns, changer de poste, gagner plus etc., quelques exemples du florilège de discours que tout professionnel prononce ou entend dans son cercle. Que vous soyez salarié, jeune diplômé, sénior ou au chômage développer des compétences est un atout pour rebondir sur le marché du travail
La sécurité de l’emploi n’est plus ce qu’elle était. Il n’y a pas si longtemps, l’employeur assurait la  sécurité de l’emploi. Désormais, la sécurité de l’emploi laisse place à l’employabilité structurant les parcours professionnels. Le parcours lisse et tout tracé est en voie de disparition. Il va être irrégulier avec des déviations s’il le faut. La carrière en mode linéaire ou verticale dans la même entreprise et le même secteur, c’est fini !
Aujourd’hui, gérer sa carrière n’est pas juste aller à la pêche à la promotion. C’est tenir compte de l’ensemble de ses compétences pour exercer des métiers, s’adapter à des environnements de travail. Encore faut-il en avoir conscience et franchir le pas ! La carrière ou le profil professionnel se construit. Que vous le vouliez ou non, vous devriez démontrer la véracité de votre potentiel. Cela se traduit généralement par une efficacité, un enthousiasme naturel, une aptitude à gérer les situations difficiles et un moral de vainqueur.

Une réflexion personnelle
Au-delà de l’attitude il convient de maîtriser deux choses : connaissance de soi et conscience de son environnement. La connaissance de soi ne demande nullement une psychanalyse mais juste une introspection sur votre parcours professionnel et personnel. Ainsi, vos aptitudes, vos compétences techniques, votre mode de fonctionnement et vos aspirations qui ont déjà fait leurs preuves reflètent votre idéal et surtout votre potentiel métier. A côté de cela, il faut s’attarder sur les connaissances de son environnement professionnel. Il est question des structures et leurs fonctionnements ainsi que les secteurs d’activités, les marchés, les stratégies, les cultures d’entreprise compatible avec vos valeurs.

Evitez de vous enfermer !
Des petites choses peuvent vous faire passer à côté de grandes opportunités. Le modèle du salariat à durée indéterminée est encore ancré par la force des choses. Si vous voulez faire un prêt immobilier, acheter une voiture pour vous rendre au travail. L’optimisation salariale est un critère mais il ne fait pas tout. Il est important d’adhérer aux valeurs de l’entreprise et à ses modes de management, d’apprécier ou connaître ses produits et services à commercialiser. Faire ses premier pas dans une entreprise connue peut-être un plus. Acquérir une polyvalence au sein d’une start-up ou une PME peut également vous permettre d’engranger  des succès. C’est une question de présentation et de mise en valeur de vos compétences.

Se fixer des objectifs
Il ne s’agit pas toujours d’avoir des responsabilités dès le début de votre carrière. C’est une question de compétences et de développement des savoir-faire et méthodes acquises. Votre objectif à long terme, c’est la direction d’une structure alors vous opter petit à petit pour des fonctions managériales tout en cultivant des qualités relationnelles et de communication. C’est déjà une option pour vous trouver un mentor acquérir un savoir-faire et un savoir-être. Il faut surtout faire de choix et prendre des décisions une fois que l’on a fait le tour d’un poste. N’ayez pas peur de solliciter votre employeur pour des formations, des responsabilités. Vous êtes en recherche, optez pour des séminaires, des salons, participez à des forums en ligne.
L’idéal c’est de pouvoir justifier chaque changement de poste par une progression ou l’obtention de compétence. Cela demande d’être dans une démarche de veille permanente et une envie d’apprendre. Soyez visionnaire avec votre carrière !

P.S.

Les clés du succès.

Vous souhaitez changer d’orientation ou de poste ; avant d’accepter une proposition d’embauche qui feras tache sur votre CV, observez quelques règles :

-          Chercher des informations sur la culture d’entreprise, le mode de management des performances, le climat social

-          Vérifier qu’il y a une compatibilité avec vos aspirations et vos compétences

-          Vérifier que le poste, les missions et les objectifs à atteindre sont clairement définis

-          S’assurer qu’il n’y a pas de conflit de gouvernance qui paralyse l’entreprise

-          Prendre conscience que si l’entreprise est en difficulté ou perte de vitesse, vous aurez du mal à vendre cette expérience.Cliquez ici pour modifier.